On aurait pu vous parler d'amour, de coeurs épris et de belles femmes.
Mais si c'est une partie de la beauté fatale de notre nature, d'autres facettes
quotidiennes, pas toujours perceptibles par nos petits yeux d'humains trop occupés,
sont à explorer. Sommes-nous les seuls à nous battre pour prendre le dernier
- métro - (pistil)? Peut-on oser s'avouer uniques prétendants aux - terres les plus
fertiles - (pollen)?

Les batailles de la nature sont souvent les plus terribles mais quoi qu'on en dise, les
plus constructrices.
Aurait-on bâti la muraille de Chine si les Huns n'avaient pas été aux portes de l'empire
pour la conquête des montagnes orientales? Aurait-on élevé la Tour Eiffel si Paris
n'avait pas été lancé dans la conquête de la reconnaissance mondiale?
Les pyramides seraient-elles sorties de terre si elles n'avaient pas été pour un peuple
la condition sinéquanone à la vie après la mort? Et Victor Hugo, aurait-il écrit ses
Misérables s'il n'avait pas eu besoin de trois sous pour un abri et un peu de pain
au milieu de la lutte pour la République?

La survie et la nécessité font les plus belles oeuvres de la nature.

Et à 15h ce 16 janvier sur la terrasse fleurie, une guerre fait rage.

Photographie: Pierre Dulac / Papier: Arnaud Jardin